Les débuts de la franc-maçonnerie sont assez nébuleux.

Il faut les situer entre 1712 et 1718 en Angleterre.

La première constitution dite d’Anderson est datée  de 1723.

Trois loges londoniennes s’étaient constituées en Grande loge.

Réfutant la thèse d’une « ouverture des loges de constructeurs »  à l’aristocratie et à la bourgeoisie  certains historiens (p.e. Charles PORSET) estiment que des membres de l’aristocratie lassés des querelles pour le trône aient souhaité se réunir en dehors de la tutelle royale. Ils appartenaient pour la plupart à la Royal Society !

Ils empruntèrent les rituels des loges opératives  pour leur réunion probablement pour se mettre à l’abri d’une censure grâce à un usage établi et difficilement punissable.

La première loge française fut établie à Paris par des militaires anglais « jacobites » contraints de quitter l’Angleterre qui avait choisi l’autre camp.

Elle intégrera bientôt des officiers français.

Un phénomène de mode s’installa et de nombreuses loges furent créées.

La Grande loge de France fut instituée en 1735.

Une scission intervint rapidement au sujet de la démocratie en loge.

Le Grand Orient de France, adepte de l’élection des présidents des loges, vit le jour en 1773.

Fidèle à cet idéal démocratique le Grand Orient inscrit en 1877 dans sa constitution la liberté de conscience, autorisant alors tout homme religieux ou non à entrer en son seing après une enquête de moralité.

Il faudra attendre l’année 2010 pour que des femmes soient acceptées dans les Loges qui l’auront décidé.